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Depuis 2020, la situation économique des TPE-PME franciliennes a été fortement touchée. Malgré un rebond durant l’été 2020, l’économie francilienne a perdu plus de 100 000 emplois salariés privés. Fin 2020, le taux de chômage s’est par ailleurs statué à 7,7 %. Si leur activité est à peine repartie à la hausse au premier trimestre 2021, leur chiffre d’affaires est tout de même en progression de 0,1 % par rapport à celui du premier trimestre 2020. Grâce aux dispositifs d’aides aux entreprises, le nombre de défaillance des entreprises franciliennes est pour l’instant contenu.
Durant la crise sanitaire, certains secteurs ont été plus touchés que d’autres, en fonction de leur activité ou leur situation géographique.
Les TPE-PME issues du secteur de l’hébergement et de la restauration ont le chiffre d’affaires le plus marqué sur le plan sectoriel en Île-de-France (-61,2 % en glissement annuel au premier trimestre 2021). Celui des transports et de l’entreposage reste également en difficulté (-2 % par rapport à un premier trimestre 2020 déjà dans le rouge). D’autres secteurs quant à eux repartent à la hausse :  la construction (+ 13,2 % en glissement annuel au premier trimestre 2021), l’industrie manufacturière (+ 9,5 %) et le commerce (+ 8,8 %).
Cependant, le chiffre d’affaires des TPE-PME situées en Île-de-France hormis Paris, ont augmenté au cours du premier trimestre 2021.
Les entreprises de Seine-Saint-Denis (+ 7,8 % en un an), de l’Essonne (+6 %), de la Seine-et-Marne (+5,8 %) et du Val-d’Oise (+5,3 %) ont vu leur activité progresser plus vite que la moyenne nationale tandis que la hausse du chiffre d’affaires a été plus modérée dans le Val-de-Marne (4,1 %), dans les Yvelines (3,4 %) et dans les Hauts-de-Seine (0,2 %). À Paris, on observe une baisse d’activité de -6,3%. Ces résultats ont été calculés par rapport au premier trimestre 2020, au cours duquel les effets de la crise se faisaient déjà sentir.