Hommage à George Laxenaire

Georges fut un militant de la première heure, il n’y a pas loin de 40 ans, lorsqu’avec René Ricol, Jacques Potvin, Didier Kling et moi-même, nous avions constitué ce qu’on appelait « la bande des Quatres ». Très rapidement Georges s’est distingué par la sincérité de son engagement, la puissance de son verbe, la qualité de ses remarques et son sourire ravageur qui faisait plisser ses yeux malicieux. Il pouvait être à la fois, rigoureux, voire intransigeant mais toujours à l’écoute, et dans le débat contradictoire. Sa conviction, son ambition, son objectif était de défendre les intérêts de la profession et des cabinets de taille petite et moyenne qui ont toujours trouvé dans les institutions des pistes, des réflexions et des outils de travail au cœur de l’utilité, outre le rôle régalien des institutions.

C’était l’un des volets majeurs du travail de nos équipes au Conseil régional de Paris où nous avions été élus ensemble avec toute une équipe, nous voulions apporter aux cabinets de petites et moyenne tailles, des outils, de la formation, de la réflexion, des échanges utiles à leur exercice professionnel et gratuit.

Dans les années qui ont suivi, la fréquentation de nos réunions étaient exceptionnelle que soit aux universités d’été, aux assemblées et aux multiples séances de formation décentralisées et seulement en présentiel puisqu’à l’époque internet n’existait pas tout à fait. Georges a largement contribué à cette transformation du rôle des institutions initiée en Ile-de-France par l’équipe et depuis imiter par quasiment toutes les régions et les instances nationales. C’est au travail de toute notre équipe dont Georges était un élément central et indispensable que l’on doit ces évolutions. Lorsqu’il fallait trouver un successeur à mes multiples mandats, tous les regards se sont tournés vers Georges, qui fut Président du conseil Régional d’Ile-de-France, à deux reprises, afin de me permettre de continuer le travail souhaité par notre équipe.

Tous ceux qui l’ont connu, l’ont aimé car il était sans concession, sans compromis, respectueux de l’opinion, des autres, acharné au travail et à la réalisation des nos ambitions communes. Il accepte avec enthousiasme et dévouement de me suivre au Conseil Supérieur, lorsque j’en ai la Présidence. Marie-Claude, son épouse, était toujours à ses côtés, pour présenter un couple uni, amoureux, remarquable. Je ne saurais oublier son engagement à l’international pour apporter l’accompagnement de la profession auprès des pays en développement. Il était aussi avec Marie-Claude, un fidèle du festival d’Avignon, où ils allaient se ressourcer.

J’ai une pensée affectueuse pour Marie-Claude et leur Cher Fils Denis qui fut lui aussi, un moment au service de la profession.

Adieu Georges.

William Nahum